La collaboration intersectorielle en action

L’expérience du travail intersectoriel dans l’accompagnement des personnes avec une DI ou un TSA a montré un décalage entre ce à quoi les intervenant·e·s s’attendaient et la réalité de ce travail collaboratif de terrain. Entre attentes, réalités et exemples de collaboration réussie, les vidéos ci-dessous vous alimentent sur les écueils à éviter dans les espaces de travail intersectoriels.

Une dynamique de travail intersectorielle

Cette capsule, alimentée d’extraits des autres capsules du dossier, présente la dynamique de collaboration et le mode de fonctionnement du groupe de travail responsable du développement de la pratique. 

Sommaire de navigation de la capsule vidéo :

  • Groupe de travail DI-TSA : le développement d’une pratique novatrice (0:07 à 2:28) – durée 2:21
  • Séance de travail du groupe DI-TSA : cas fictif (2:28 à 11:00) – durée 8:32

L’art d’arrimer les services

Le phénomène de judiciarisation de personnes ayant une DI ou un TSA implique généralement la mobilisation d’une multitude d’acteurs, de secteurs et de disciplines. Cette capsule, composée d’extraits tirés des autres capsules du dossier, met l’emphase sur l’importance de favoriser l’arrimage des services pour coordonner le déploiement d’une séquence d’intervention cohérente et porteuse. 

NB : cette vidéo est composée d’extraits issus des sept capsules vidéos intégrées à ce dossier web.

Sommaire de navigation de la vidéo :

  • Constats (0:05 à 6:35) – durée 6:30
  • Les enjeux (6:35 à 10:55) – durée 4:20

Mon rôle de médiateur de groupe est d’identifier si les personnes parlent bien de la même chose. Par exemple dans un atelier que j’animais, quelqu’un commence en disant “ben là le’ PI’ est arrivé et ça c’est passé difficilement avec lui parce que l’autre intervenant n’a pas tout à fait compris ce qu’il y avait à faire dans ce dossier” et tout le monde opine un peu en disant “ah ok je vois”, et finalement moi j’interviens en disant “le ‘PI’ dans ce cas-là, de quoi on parle ?” et donc l’agent correctionnel répond “la personne incarcérée”, pis là tu as l’intervenant en itinérance qui part à rire et dit “ah bah moi ‘PI’ c’est une personne itinérante”, et l’autre psycho-éducateur qui part à rire en disant “moi un ‘PI’ c’est un plan d’intervention en fait” et tout ceci se passait de façon supposément fluide. 

Guillaume Ouellet, chercheur au CREMIS