On observe […] de plus en plus de personnes [ayant une DI ou un TSA] qui ont des difficultés de toxicomanie, ou au niveau de la délinquance ou des problématiques qui vont mener vers de l’itinérance […] »
Julie Mérineau-Côté, psychologue
Les dernières années ont vu un accroissement de troubles concomitants chez la clientèle DI-TSA comme des troubles de la santé mentale, de la dépression, de la toxicomanie pouvant mener vers des enjeux d’itinérance et de petite délinquance favorisant l’enfermement dans un cycle de judiciarisation. Comment adapter ses pratiques d’intervention en tant qu’intervenant·e vis-à-vis de ces profils de plus en plus complexes ?
Qu’est-ce que la DI-TSA ?
Julie Mérineau-Côté, psychologue, présente les spécificités des diagnostics de déficience intellectuelle (DI) et de trouble du spectre de l’autisme (TSA) et les types de soutien à mettre en place pour favoriser l’inclusion sociale et l’autonomie des personnes concernées.
Sommaire de navigation de la capsule vidéo :
- Introduction – 0:00
- La déficience intellectuelle – 0:27
- Le trouble du spectre de l’autisme – 1:59
- Des profils de plus en plus complexe – 4:32
- L’approche d’adaptation et de réadaptation – 6:26
- La collaboration intersectorielle – 7:48
- Des pistes d’intervention – 9:33
« Si jamais cette clientèle des fois ne fait pas ce qu’on leur demande, il ne faut pas tout de suite penser que la personne n’est pas motivée ou mal intentionnée, ou qu’elle veut pas le faire, ça se peut qu’elle n’ait pas compris, ça se peut qu’elle s’en rappelle pas car réellement elle a des déficits au niveau de sa mémoire, ça se peut qu’elle ne sache pas comment le faire cette chose-là, […]. Cela va demander de prendre le temps avec la personne, parfois peut-être de décortiquer ce qu’on lui demande en plus petites étapes […]. »
Julie Mérineau-Côté, psychologue