Professeure adjointe, École de travail social, Université de Montréal
Travailleuse sociale de formation, j’ai une expérience clinique et de gestion dans les services de psychiatrie de 1e, 2e et 3e ligne. En 2018 j’ai soutenu ma thèse en travail social à l’Université de Montréal. Mon expérience de recherche est surtout dans le domaine de la santé mentale, plus récemment avec une attention portée aux pratiques en santé mentale jeunesse. Depuis mon embauche comme professeure à l’École de travail social à l’Université de Montréal en 2020, je développe un axe de recherche autour des pratiques contemplatives anti-oppressives dans la formation des futurs intervenants sociaux. Cela dit, ces champs (santé mentale jeunesse et formation) sont très vastes et inclus des connaissances et intérêts autour de : l’intervention en santé mentale en milieu institutionnel et communautaire; des processus de marginalisation, stigmatisation et discrimination; et des enjeux liés à la reproduction des rapports de pouvoir.
Plus particulièrement, je m’intéresse aux liens entre les processus discursifs, les processus sociaux, les représentations de la folie dans l’intervention sociale et les actions/interactions situés, notamment en ce qui concerne l’expérience vécue des personnes qui vivent avec des problèmes importants de santé mentale et les intervenants qui les accompagnent. Ma posture de recherche et d’enseignement est collaborative, réflexive, critique et constructiviste et je porte un intérêt sur le développement des formations relationnelles, contemplatives et axées sur les forces. Mes projets de recherche favorisent des méthodologies critiques, ethnographiques et qualitatives.
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