Territoires et systèmes alimentaires

Le champ Territoires et systèmes alimentaires du CREMIS est animé par le Collectif en sécurité alimentaire du Réseau des villes et régions laboratoires du CREMIS. Le collectif met en dialogue des travaux élaborés dans des contextes nationaux et régionaux distincts – Alsace, Catalogne, Québec, Toscane, Wallonie-Bruxelles – avec des méthodologies et des objectifs spécifiques, pour s’inspirer mutuellement, identifier des brèches communes pour l’action et souligner la portée générale des enseignements issus des différentes approches (Berti, et al., 2017, Llobet et al., 2020).

Nous qualifions les approches d’«alternatives», dans la mesure où elles apparaissent plus enclines à traiter les personnes non pas de manière réductrice (par exemple, comme des «bouches à nourrir»), mais dans leur globalité, c’est-à-dire en tenant compte des multiples dimensions de leur vie. Une telle approche globale peut être pensée en lien avec ce que nous appelons dans notre collectif les «cinq dimensions du bien-être» : le bien-être «matériel» (avoir des conditions matérielles de vie adéquates), le bien-être «relationnel» (être bien dans ces rapports avec autrui), le bien-être «corporel» (santé physique et mentale), le bien-être «décisionnel» (pouvoir prendre ses propres décisions), et le bien-être «temporel» ou «spatio-temporel» (être bien dans ses temps de vie et dans les lieux et les temps routiniers du quotidien). (McAll et al., 2014, Fournier et al., 2014, McAll, 2020). Cette approche globale est fondée sur la reconnaissance de la valeur égale de chaque être humain, ainsi que sur la réciprocité comme principe des échanges plutôt que la charité, le don ou la dépendance.

Comment tenir compte du bien-être global de différentes populations qui font appel à l’aide alimentaire dans le développement d’approches alternatives ?

Depuis 2015, les membres du collectif ont porté un regard sur l’expérience spécifique de différentes populations touchées par l’insécurité alimentaire : par exemple, l’expérience de mères seules avec enfants à charge (Barcelone, Mulhouse) (Llobet et al., 2020, Villet et al. 2020), de travailleurs et travailleuses pauvres (Toscane) (Berti et al., 2018, 2020, 2021), de familles immigrantes (Barcelone, Toscane), (Llobet et al., 2020, Berti et al., 2020), de personnes âgées (Montréal, Mulhouse) (Régimbal 2020, 2022, Villet et al., 2020) et de personnes sans domicile (Montréal) (McAll 2019, 2020). Tous ces groupes – eux-mêmes diversifiés à l’interne – ont des caractéristiques et vivent des expériences qui les distinguent des autres.

Contributions actuelles des membres du collectif sur cette question

Pratiques alternatives

Marta Llobet, Paula Duran, Araceli Muñoz, Eugenia Piola, et Claudia Rocío Magaña, de l’Équipe d’investigation en alimentation en contexte de vulnérabilité de l’École de travail social de l’Université de Barcelone, travaillent avec les populations locales sur une diversité de pratiques «alternatives» barcelonaises qui comprennent les jardins sociaux ou communautaires, les ateliers de cuisine collective, les mouvements de souveraineté alimentaire, les coopératives d’économie sociale et solidaire et l’activisme gastronomique (Llobet et al., 2019a, 2019b, 2020). Elles conçoivent les pratiques alternatives en alimentation de manière holistique et complexe, liée à la dignité et au pouvoir de décision des sujets, à l’approche des droits, de l’autonomie et de la souveraineté alimentaire, et à la reconnaissance des capacités des personnes.

Dans le cadre de leurs recherches, ces chercheures constatent une «déconnexion» entre les différents territoires de la ville, ce qui soulève l’importance de les connecter ensemble afin de développer une réponse coordonnée et unifiée. Mais le défi est de savoir comment le faire. Cette fragmentation entrave la compréhension, le dialogue et la capacité de rechercher des solutions communes aux situations d’inégalité qui existent. Comment alors rechercher des objectifs communs qui permettent de rapprocher les positions et de dialoguer sur une même réalité ? Comment construire collectivement ?

Participation, échanges et co-construction des savoirs

Tout comme Marta Llobet, Paula Doran et leurs collègues à Barcelone, Déborah Myaux, Alexia Serré, Lotte Damhuis, Flavie Leclair et Catherine Rousseau de la Fédération des services sociaux de Bruxelles créent des liens inédits entre la recherche, les populations vivant elles-mêmes de l’insécurité alimentaire avec leurs savoirs et expériences diversifiés, les acteurs associatifs ou communautaires engagés dans le développement de pratiques alternatives et les producteurs agricoles et instances politiques locales et régionales soucieuses de sortir des modèles dominants (Damhuis, 2019, Damhuis et al., 2020, Myaux et al., 2016, Myaux, 2019, Rousseau, et al., 2019).

Elles expérimentent différentes modalités de participation, d’échange et de co-construction de connaissances, afin de mieux connaître (et de faire connaître) les réalités de ces populations, cela dans une optique de «démocratie alimentaire» à travers des activités mixtes de partage, de dialogue et de délibération. Ces chercheures ont contribué au développement de La Ressourcerie du manger solidaire

«Faire partie du monde»

François Régimbal, professeur de sociologie au Cégep du Vieux-Montréal, vient de terminer sa thèse de doctorat (Régimbal 2022) sur l’expérience de personnes de 55 à 96 ans qui participent à des organismes d’aide alimentaire à Montréal, thèse qui a comme titre Faire partie du « monde » : une sociologie des rituels alimentaires. Les rituels alimentaires en tant que célébrations « sacrées » de la vie et de l’identité collective, peuvent être compris en tant que rappels pour les individus de leur appartenance à une collectivité. En participant à des activités collectives alimentaires au sein des organismes communautaires, les individus, en agissant ensemble, peuvent transcender leur propre individualité et ainsi, trouver, et pour certaines personnes retrouver, un sens à leur existence. Par-delà cette quête de sens, les individus y trouvent un lieu dans lequel ils sont reconnus comme des personnes à part entière, dans toute leur humanité, ouvrant une brèche donnant la possibilité de faire partie du « monde ».

François Régimbal prépare actuellement un projet de recherche sur les stratégies et approches développées par et pour les étudiant·es post-secondaires en lien avec l’insécurité alimentaire, en mettant l’accent sur les inégalités socio-économiques et sur leur autonomisation («décohabitation») vis-à-vis de la famille.

Comment les approches alternatives en alimentation peuvent-elles contribuer à la transformation du système agroalimentaire dominant et à la revitalisation des communautés ?

Le foisonnement d’initiatives visant de nouveaux rapports à l’alimentation, initiatives associées à la production locale et bio-intensive sur de petites surfaces, à des circuits courts de distribution, à des pratiques collectives de distribution, de préparation et de consommation des aliments, peut favoriser la socialisation intergénérationnelle, le maintien de la santé physique et mentale, la sécurité alimentaire et, plus largement, le bien-être humain dans le rapport à la nature et aux terres nourricières. Elles peuvent aussi, dans certains cas, contribuer au renversement des rapports de pouvoir au sein des institutions et dans la société et permettre aux personnes de participer au développement d’un autre rapport au monde social et à la nature. Cet autre rapport est devenu essentiel à une époque où l’hégémonie du modèle alimentaire industriel produit des inégalités dans la production, la distribution et l’accessibilité des aliments, la destruction des écosystèmes, l’épuisement des sols et l’utilisation massive de produits chimiques.

Les membres du collectif prennent en considération notamment dans cet axe les freins (nœuds) qui nuisent à la consolidation de ces pratiques alternatives ou, à l’inverse, les leviers qui soutiennent les acteurs dans la transformation ou la concrétisation de leurs projets. Sont examinés aussi le potentiel de ces pratiques de réinventer les rapports entre production, transformation, distribution, préparation et consommation, par exemple, à travers des pratiques d’approvisionnement alimentaire par les institutions publiques – écoles, hôpitaux, centres d’hébergement (entre autres) – qui font appel à la production biologique locale effectuée dans le respect des conditions de travail et du bien-être des producteurs et productrices.

Contributions actuelles des membres du collectif sur cette question

L’interface : organisation communautaire et sécurité alimentaire

Jean-Baptiste Leclercq, chercheur au CREMIS et professeur associé au Département de sociologie de l’Université de Montréal, travaille avec les organisateurs et organisatrices communautaires (OC) du CIUSSS du Centre-sud-de-l’île-de-Montréal (CCSMTL) sur les pratiques d’organisation communautaire en sécurité alimentaire à Montréal, afin de dégager leur rôle, de cerner les principaux défis de leur pratique et de questionner leur capacité d’action sur les inégalités sociales (Leclercq et al., 2020).

L’analyse permet de mieux cerner les contours d’un État social qui apparait comme un réseau complexe et enchevêtré d’interdépendances (entre entités, groupes et individus) traversé par des rapports de pouvoir. L’État y conserve un rôle structurant dans le cadre de logiques subventionnaires. Les OC occupent une position d’interface et permettent un certain arrimage entre les institutions publiques et le milieu communautaire/associatif, notamment en soutenant les banques alimentaires, qui apparaissent comme le « parent pauvre » de ce champ, ou en soutenant des initiatives plus « alternatives ». Leurs pratiques peuvent aussi contribuer à atténuer les rapports de pouvoir qui se produisent au cœur de certaines actions collectives ou dispositifs en sécurité alimentaire.

Une chaîne d’approvisionnement plus humaine

Aude Fournier, enseignante-chercheure en sociologie au Centre d’innovation sociale en agriculture du Cégep de Victoriaville, travaille sur un projet de recherche-action qui vise à développer une chaîne d’approvisionnement alimentaire plus humaine, en augmentant la part d’aliments locaux dans les institutions publiques et privées dans la Municipalité régionale de comté (MRC) d’Arthabaska. Ce projet comporte deux volets, soit l’accompagnement de quatre institutions de la MRC (un centre de la petite enfance, une école secondaire privée, un cégep et une résidence privée pour aînés) dans la fixation d’une cible d’approvisionnement de produits locaux et le déploiement d’une phase-test pour atteindre cette cible, et la co-construction d’une stratégie territoriale concertée pour lever collectivement les freins que soulève l’approvisionnement institutionnel en aliments locaux et imaginer des mécanismes innovants dans la chaîne d’approvisionnement.

Répondant à la volonté politique du gouvernement du Québec d’accroître la part d’aliments locaux dans les menus institutionnels, ce projet va plus loin en soutenant les acteurs de l’approvisionnement institutionnel de différents secteurs dans la recherche de pistes d’action pérennes et structurantes à l’échelle territoriale. Cette recherche-action est confrontée aux conséquences des accords de libre-échange qui ont donné lieu à des chaînes d’approvisionnement mondialisées soumettant une portion des achats institutionnels à des contraintes légales, notamment dans le domaine de la santé où la majorité des achats sont réalisés dans le cadre de processus d’appels d’offres.

Conseils de politique alimentaire et transformations sociales

Tout en travaillant auparavant avec ses collègues Manuella Ngnafeu et Chantal Mazaeff, dans le cadre de l’École supérieure de Praxis sociale de Mulhouse en Alsace, sur l’insécurité alimentaire chez les familles monoparentales, les personnes aînées et les étudiant.e.s post-secondaires à Mulhouse (Villet et al., 2020), Cyril Villet, maintenant enseignant en sociologie à l’Université de la Haute Alsace, participe  actuellement à une étude comparative sur quatre conseils de politique alimentaire (CPA) de la région trinationale du Rhin supérieur, à savoir Freiburg en Allemagne, Basel en Suisse et Mulhouse et Strasbourg, en France.

Les CPA – d’implantation récente en Europe, mais présents aux États-Unis depuis 40 ans sous le nom de Food Policy Councils – visent la transformation des systèmes alimentaires actuels en systèmes alimentaires durables. Dans quelle mesure ces conseils de politique alimentaire contribuent-ils à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens et à la transformation durable des systèmes alimentaires? Les démarches de CPA sont-elles conformes aux principes de la démocratie alimentaire et de la bonne gouvernance ?

L’insécurité alimentaire et l’exploitation du travail précaire dans l’agriculture 

Fabio Berti, professeur de sociologie et chercheur au Laboratoire sur les inégalités à l’Université de Sienne, travaille sur différents aspects de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire en Toscane, notamment sur l’émergence d’épiceries solidaires en parallèle avec les banques alimentaires traditionnelles relevant de la Caritas et associées à l’Église catholique (Berti et al., 2019, 2022). Il participe également comme chercheur à la Table régionale sur l’alimentation de la Toscane, avec des collègues des universités de Pise et de Florence (une démarche comparable, à certains égards, au CPA français). Actuellement, il se consacre à une recherche sur les travailleurs migrants dans le domaine agroalimentaire en Toscane. Le recours à ce type de main-d’œuvre, souvent temporaire et parfois non déclaré, est en pleine croissance partout en Europe et en Amérique du Nord (y compris au Québec) et fait partie intégrée du système alimentaire dominant fondé sur la recherche des plus bas prix et le nivellement vers le bas des conditions de travail et des salaires.

La recherche en cours relie le thème de l’insécurité alimentaire et celui de l’exploitation du travail dans l’agriculture, avec la conviction que les réponses doivent être «systémiques» et non circonscrites à des domaines spécifiques, pour sortir de la logique des «bouches à nourrir» et prendre à cœur le bien-être des personnes. En effet, il est difficile de résoudre le problème de la pauvreté alimentaire lorsque les travailleurs engagés dans l’agriculture reçoivent des salaires de misère et, inversement, il est peu probable que le secteur agricole puisse apporter des réponses convaincantes s’il fonctionne grâce à l’exploitation de travailleurs et travailleuses à statut précaire.

À valeur égale

Christopher McAll, professeur de sociologie à l’Université de Montréal, travaille sur la «réduction identitaire» comme mécanisme central dans la reproduction des inégalités sociales, à la fois à travers l’histoire et dans le monde contemporain (McAll, 2017, 2020). Traiter les populations vivant de l’insécurité alimentaire comme des «bouches à nourrir» en serait un exemple, tout comme traiter les personnes au-delà d’un certain âge comme juste des «corps» à laver, à nourrir et à maintenir en vie (McAll et al., 2015). En fait, l’âgisme, le sexisme, le racisme et le classisme sont fondés sur ce type de réduction identitaire d’autrui et, en contrepartie, impliquent la survalorisation de la collectivité dominante qui porte ce regard et qui agit en conséquence.

Traiter les personnes comme des êtres humains à part entière, à «valeur» égale, en reconnaissant les cinq dimensions de leur bien-être (telles que définies plus haut), est plus radical que cela puisse paraître, remettant en question un mécanisme central dans la reproduction des inégalités. Développer des pratiques fondées sur cette perception globale de l’être humain en lien avec l’alimentation peut contribuer à transformer le monde social en commençant par les relations de proximité, de socialisation et d’aide dans le quotidien, et permettre de retisser les liens avec la terre nourricière qui sont aussi au fondement de notre humanité.

Responsables

Christopher McAll

Professeur titulaire,  Département de sociologie, Université de Montréal

François Régimbal

Professeur de sociologie au Cégep du Vieux Montréal 

Références

Berti, Fabio, Paula Duran, Aude Fournier, Marta Llobet, Claudia Rocio Magaña, Chantal Mazaeff, Christopher McAll, Déborah Myaux, Manuella Ngnafeu, Manuel Peñafiel, François Régimbal, Serge-Olivier Rondeau, Alexia Serré, François Soucisse, Cyril Villet, 2017, «Pour une approche globale et solidaire en sécurité alimentaire», (Collectif en sécurité alimentaire du Réseau des villes et régions laboratoires du CREMIS), Revue du CREMIS, 10(1), p.44-49.

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Villet, Cyril & Manuella Ngnafeu, 2020, «Se positionner aux côtés des personnes» , Anthropology of Food, S15. Villet, Cyril & Manuella Ngnafeu, 2020, «Se positionner aux côtés des personnes» , Anthropology of Food, S15.