Les dimensions matérielle et relationnelle du bien-être peuvent achopper sur l’incapacité relative de la personne d’assumer, de manière indépendante, certaines activités relevant de la vie domestique ou de la vie quotidienne. Par exemple, maintenir son logement en bon état peut devenir impossible pour la personne sur le plan physique, et les relations familiales et amicales peuvent être affectées négativement (selon la perception de la personne) par l’incapacité de recevoir, ou par le besoin récurrent d’avoir de l’aide. Les auxiliaires et autres intervenants viennent combler ce manque tout en donnant certains soins requis par l’état de santé de la personne. Ce faisant, la relation d’aide, qui est surtout d’ordre fonctionnel du point de vue des services, peut finir par jouer un rôle central dans la vie des personnes, tout en contribuant à d’autres dimensions de leur bien-être. Par-delà cet aspect fonctionnel, il ressort des entrevues avec les aînés et les auxiliaires que le bien-être à domicile serait intrinsèquement lié à une dimension moins tangible, souvent invisible, qui se rapporte au corps ; un corps qui se transforme, qui présente de nouvelles limites, et dans lequel on ne se reconnaît parfois plus.
Pour connaître…
Crédits capsule audiovisuelle
Cette capsule audiovisuelle a été réalisée dans le but d’illustrer des éléments du rapport Vivre et survivre à domicile : le « bien-être » en cinq dimensions. Elle a été entièrement conçue à partir d’extraits provenant des entrevues réalisées auprès d’aînés et d’auxiliaires de soutien à domicile.
Conception : Mise au jeu, en collaboration avec le CREMIS.
Coordination : Luc Gaudet et Nancy Roberge
Réalisation et montage : Émilie McAll Pinard
Comédiens pour la narration : Anna Beaupré Moulounda, Richard Lemire et Julie Rivard