Quand évolution rime avec évaluation : le Groupe d’intervention

« C’est dans la rue que ça se passe« , le Projet d’intervention par les pairs auprès des jeunes de la rue du centre-ville de Montréal, le Collectif d’intervention par les pairs, le Groupe d’intervention alternative par les pairs (GIAP) (note 1), sont autant de dénominations qui signent, au fil des ans, l’évolution d’un groupe d’intervention qui s’intéresse aux jeunes en situation de précarité et à la prévention des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS). Mettant en avant un modèle partenarial, novateur et pérenne, le GIAP a souligné, en février dernier, ses vingt ans de travail continu à faire reconnaître ces jeunes comme des personnes à part entière. Vingt ans d’implication et presque autant à faire l’objet d’évaluations. Le présent article veut poser un regard rétrospectif et partagé sur ces vingt années, en accordant une importance particulière aux moments-clés qui se sont révélés en cours d’évaluation.

On verra d’abord la généalogie du GIAP et les conditions de son apparition dans l’univers des « jeunes de la rue ». Suivront une présentation des stratégies d’évaluation privilégiées, puis une analyse des résultats des diverses évaluations dont le GIAP a fait l’objet, symbolisés autour du « paradigme du relais ». L’article se termine sur une discussion relative à la question de la reconnaissance : de soi; de l’autre; et de l’alternatif. Enfin, nous examinerons les intérêts de recourir à une évaluation externe et les enjeux et les perspectives qu’une telle activité peut faire émerger, tant pour le demandeur,  les évaluateurs, et le processus évaluatif en soi.

Généalogie

« Il y a douze ans de cela, je n’aurais jamais voulu accéder à un service de santé. De toute façon je savais que j’allais être mal reçue. Il aura fallu une paire-aidante pour me montrer la porte du CLSC des jeunes de la rue et pour me sentir en confiance avec des infirmières et des médecins ». – Paire-aidante du GIAP

Le GIAP, c’est une équipe de pairs-aidants qui s’appuient sur leurs savoirs expérientiels puisés dans le milieu de la rue et sur une approche globale de la santé. Les pairs-aidants vont à la rencontre des jeunes en situation de grande précarité afin de bâtir des relations de confiance et soutenir le développement de l’estime de soi et de l’affirmation. Respect, empowerment, humanisme et réduction des méfaits sont les valeurs fondamentales mises en avant. Le GIAP, c’est aussi le regroupement de six ressources partenaires – communautaires et institutionnelles (note 2) – qui interviennent déjà auprès des jeunes et qui contribuent à la mission du groupe, soit la prévention de la transmission du VIH, du VHC et des autres ITSS, ainsi que la réduction des méfaits reliés à la consommation et au mode de vie de la rue. Chaque ressource accueille un pair-aidant au sein de son équipe, dégage un intervenant pour soutenir son intégration et s’implique dans les différentes instances du GIAP. Considérant ses valeurs, le travail de prévention réalisé par le GIAP se situe bien souvent en amont de sa mission.

Pour comprendre l’évolution du GIAP, il faut replonger dans son histoire et dans le contexte du centre-ville montréalais des années 1990. Les « jeunes de la rue » y sont alors en nombre grandissant et de plus en plus jeunes, la consommation de drogues par injection fait rage et le VIH fait des ravages (Mercier et al., 1996; Otis, 1992; Roy, 1996). Pour certains auteurs, les liens de confiance qui existent entre ces jeunes participent à créer un faux sentiment de sécurité et d’invincibilité, les amenant à minimiser l’importance de se protéger du VIH et des ITSS (Mercier et al., 1996). Malgré les efforts des équipes de la santé publique, on peine à rejoindre ces jeunes, qui se méfient des services de santé et de leurs professionnels. Ce sont pourtant ces mêmes valeurs du milieu qui vont permettre un rapprochement, en offrant un terrain fertile au développement de l’intervention par les pairs : entraide, soutien, affirmation de soi et mode de vie collectif de la culture punk jetteront les bases de la construction d’une approche d’intervention alternative par les pairs. À ces valeurs s’ajoute l’information que  «plusieurs jeunes aspirent […], un jour, à faire du travail de rue » (Bellot et al., 2006 : 23).

Ayant fait ces constats, des intervenants de la Clinique des jeunes Saint-Denis du CLSC Centre-Ville (note 3) développent, en 1993, un projet dit « pré-expérimental » intitulé « C’est dans la rue que ça se passe », qui s’est poursuivi jusqu’en 1995. Ce projet, redéfini dans son fonctionnement, est devenu « L’intervention par les pairs auprès des jeunes de la rue du centre-ville de Montréal ». Cette formule s’est maintenue jusqu’en 2005, moment où – pour son 10e anniversaire – les acteurs décident de se constituer en collectif, le « Collectif d’intervention par les pairs », qui place formellement les pairs-aidants au cœur du projet. Enfin, c’est en 2009 que le projet soulignera davantage la dimension alternative, en adoptant le nom qu’on lui connaît aujourd’hui : le GIAP.

Le GIAP aura fait l’objet de deux recherches évaluatives majeures, en 1995-1996 (Mercier, Fortier et Cordova, 1996) et en 2002-2004 (Bellot, Rivard, Mercier et al., 2006). Puis, bénéficiant de subventions qui encouragent l’évaluation et d’une longue tradition de rapports d’activités, le groupe a développé ce qu’il serait convenu d’appeler une « culture de l’évaluation », illustration exemplaire d’un partenariat fructueux entre la recherche et le terrain (note 4). C’est donc en nous appuyant sur les processus et les résultats des diverses évaluations du modèle d’intervention par les pairs que nous examinons, dans ce qui suit, son cheminement.

Transformations

« Avec la gentrification et la répression policière, le milieu de la rue a beaucoup changé depuis les dernières années. Mais ce n’est pas parce que les jeunes sont majoritairement en appartement, en dehors du centre-ville, qu’ils ne sont pas en situation précaire. Je crains d’ailleurs que ça ait créé l’isolement de certains et qu’il faudrait davantage mettre de l’avant «l’approche pairs» pour aller chercher les jeunes dans leurs milieux. » – Paire-aidante du GIAP

On a bien documenté, depuis une dizaine d’années, la transformation à plusieurs égards du profil des « jeunes de la rue » qui utilisent les ressources (Aubry, 2012). En dépit d’une précarité socio-économique et d’une désaffiliation sociale toujours présentes, les modes de survie et d’adaptation ont changé, rendant les jeunes de moins en moins visibles dans la rue. Des valeurs plus individualistes ont pris le pas sur les valeurs d’entraide et de solidarité, et pour cause, les parcours des jeunes sont plus éclatés et hétéroclites qu’ils ne l’étaient il y a vingt ans. Ainsi, aux jeunes placés en centres jeunesse et à ceux de milieux familiaux marqués par la négligence, la violence et l’abus, s’ajoutent maintenant des jeunes issus de l’immigration, souvent sans statut et donc sans couverture médicale. Certains d’entre eux se questionnent quant à leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, sont rejetés par leur famille et présentent des problématiques de santé mentale qui les empêchent d’exploiter leur plein potentiel, de surcroît dans les systèmes, parfois rigides, de l’école traditionnelle.

Dans un tel contexte, le GIAP s’est ajusté, visant à rester proche de la réalité des jeunes. Un nouveau partenaire – Médecins du Monde – impliqué auprès des migrants à statut précaire, a rejoint l’équipe. Des collaborations avec des ressources destinées aux jeunes LGBTQ (note 5) ont été développées et les pairs-aidants se sont davantage investis dans différentes initiatives relatives à la santé mentale des jeunes. C’est ici également que le terme « jeunes de la rue » a été abandonné, pour adopter plus largement l’idée de rejoindre les jeunes en situation de grande précarité.

L’équilibre

Les chercheurs impliqués dans l’évaluation ont été des témoins privilégiés de ces transformations et des enjeux qui ont traversé l’histoire du GIAP. Par sa nature même, le GIAP était appelé à évoluer avec son milieu, celui des jeunes qu’il veut rejoindre et l’environnement sociopolitique du moment. Les recherches évaluatives ont mis en lumière deux caractéristiques symbolisant le modèle dans son ensemble : son affiliation à un « paradigme du relais »; et sa capacité d’évoluer sur un « fil de fer ».

Le paradigme du relais, c’est l’entraide ou le lien que les pairs-aidants établissent entre le monde social des jeunes de la rue et celui de l’intervention sociosanitaire, revêtant le rôle de « passeurs d’informations, d’attitudes, de valeurs et de comportements » (Bellot, 2006 : 33). Cela, non seulement avec les jeunes mais aussi auprès d’un public plus large : organismes partenaires, quartiers où ils interviennent, étudiants auxquels ils s’adressent lors de présentations, voire même bailleurs de fonds. Plusieurs enjeux relèvent de ce paradigme et le principal est sans doute celui de la reconnaissance : le GIAP peut-il agir de façon autonome ? S’agit-il d’un travail d’intervention ou de liaison ? Peut-il agir sur les questions du VIH, des ITSS et « faire une différence » ? Plus récemment, l’allure punk des pairs-aidants rejoint-elle les jeunes en situation de précarité aux origines multiethniques ? Ces questions et bien d’autres ont traversé l’histoire du GIAP et elles se posent encore aujourd’hui, avec plus ou moins d’acuité, pour la plupart des acteurs du GIAP. Si elles déstabilisent, elles contribuent aussi, paradoxalement, à renforcer la dynamique du groupe, à modifier les critères de sélection et à soutenir un choix judicieux de formations, qui permettront aux pairs-aidants de transmettre un message clair, uniforme, intégré, partagé, quoique toujours personnalisé.

Au paradigme du relais s’arrime aussi la question du partenariat. Mercier et al. (1996 : 113) soulignent le caractère novateur et les retombées positives de la réunion, autour d’une même table, des acteurs d’un projet de prévention et ceux de diverses ressources communautaires et publiques déjà impliquées auprès des jeunes de la rue. Cette action concertée a généré des échanges fructueux, plus précisément en ce qui a trait à la prévention du VIH et des ITSS et aux réflexions qui s’imposent pour que chaque acteur – et non seulement les pairs-aidants – soit un agent de changement auprès des jeunes. Cette expérience de partenariat est devenue « un espace important de concertation entre les organismes qui répondaient aux besoins de base des jeunes : un lieu de partage des interventions » (Biron, 2016) (note 6).

Ainsi le relais, incarné par les pairs-aidants, concerne également tous les niveaux d’interaction du GIAP et tous ses acteurs immédiats, par exemple les jeunes eux-mêmes qui échangent entre eux des informations; ou indirects, par la multiplication des activités de sensibilisation auprès d’un public plus vaste. Bien arrimés à ce paradigme, les acteurs du GIAP, et plus particulièrement les pairs-aidants, ont développé des aptitudes à créer du lien, entre des univers qui n’avaient pas l’habitude de se fréquenter (Bellot et al., 2006; Greissler, 2007). Transformés ainsi en fildeféristes, dans un équilibre toujours à reconquérir, ces acteurs parviennent, à force de persévérance et en dépit des difficultés et des obstacles, à créer une sorte d’équilibre entre le monde conventionnel et le monde marginal, entre l’alternatif et le classique, pour en faire des mondes qui « ne sont plus en opposition mais en évolution, s’influençant l’un et l’autre, parties et produits d’un continuum paradigmatique » (Rivard, 2008 : 290), au service des jeunes en situation de grande précarité. Tous y ont à gagner et chaque année, les mêmes acteurs redisent leur attachement à ce modèle.

Reconnaissance

« Toute ma vie j’ai milité pour défendre mes droits. Aujourd’hui, toutes ces manifestations me semblent si futiles… Au GIAP j’ai vraiment le pouvoir de me faire entendre et de faire bouger les choses! » – Paire-aidante du GIAP

Les pratiques d’intervention et les démarches d’évaluation successives du GIAP et des pairs-aidants sont, en quelque sorte des quêtes continues de reconnaissance et le modèle du relais ne pourrait s’opérationnaliser en dehors de ce cadre.

D’abord, il y a la reconnaissance et la valorisation des trajectoires des jeunes, chacune étant unique, avec ses expériences qui généralement ne sont ni bonnes, ni mauvaises, mais quelque part entre les deux, selon les apprentissages qu’on parvient à en tirer. Pour les jeunes, cette quête de reconnaissance de soi vient parallèlement à une démarche de réconciliation avec une vie parfois difficile et plus particulièrement avec le regard que posent au quotidien les politiques, les institutions et les professionnels, sur cette vie pas banale. Au GIAP, on prend acte de cette quête de reconnaissance en offrant une tribune d’expression à ceux qui en sont privés, en veillant sur la défense des intérêts des laissés-pour-compte et en soutenant un engagement social ferme en faveur d’une société plus juste.

Ensuite, il y a la reconnaissance et la valorisation de la différence, des différences. Il ne s’agit pas ici de « faire avec » l’autre, mais bien d’une volonté d’aller vers l’autre, de se confronter à ses valeurs, d’accepter de repenser ses façons de faire : « You got to look outside your eyes, you got to think outside your brain, you got to walk outside your life » (Difranco, 1993). Cette reconnaissance de l’apport positif de l’Autre et de ses différences a marqué l’histoire du GIAP. Or, ici, la volonté d’aller vers l’autre ne suffit pas. La notion d’altérité sous-tend aussi un engagement et commande l’agir. C’est, en effet, dans l’interaction que la reconnaissance de soi et de l’autre prendront tout leur sens, parce que « le voyage vers l’étranger, au sens géographique et humain du terme, est toujours double, car il nous ramène à notre propre intériorité » (Université du Littoral, 2015). Dans ce sens, le GIAP amorcera, au cours de l’année 2016-2017, un processus de recherche-action visant à renforcer les capacités du groupe à rejoindre les plus inaccessibles.

Enfin, le GIAP, c’est aussi une approche qui préconise un « autrement », qui remet en question les logiques dominantes. L’approche d’intervention alternative du GIAP, c’est la valorisation de savoirs variés, qu’ils soient professionnels ou expérientiels (Godrie, 2015) et la reconnaissance de leur complémentarité. C’est aussi une histoire de revendications, celle du droit d’être et d’exister en dehors de certaines normes socialement imposées, du droit de dire le poids du regard des autres sur soi et du droit à des services qui répondent à des besoins changeants. Un lieu de revendications de droits, oui, mais d’exercice de devoirs aussi ! Les pairs-aidants sont investis d’une responsabilité d’engagement et d’entraide envers l’Autre, leur pair, celui ou celle qui leur rappelle leur propre passé récent. Dans un échange mutuel de reconnaissance, ces jeunes trouvent encouragement et soutien à la connaissance de soi et à l’estime de soi.

Un modèle transposable

Nous n’avons fait ici qu’un rapide survol d’une trajectoire pas banale, celle d’un groupe d’intervention alternative, qui met au service des jeunes en situation de précarité les savoirs expérientiels de leurs pairs.

Toutes les histoires de collaboration ne sont pas aussi pérennes et toutes n’ont pas gardé des traces des moments-clés de leur cheminement. En plus des traditionnelles évaluations annuelles menées par différents acteurs externes, soulignons que toutes les personnes qui ont coordonné le projet ont accordé une grande importance à la documentation des actions déployées et à la diffusion des résultats de l’intervention. S’il est vrai qu’une évaluation participative crée des conditions favorables à une démarche réflexive chez les acteurs du terrain, une telle démarche a aussi des échos chez les chercheurs, en générant idées et questionnements, qui viennent influencer leur posture, leurs choix de terrains, leurs approches et leurs stratégies de recherche. C’est là une autre illustration du paradigme du relais.

Cela fait du GIAP un modèle documenté, riche et transposable – avec les ajustements qui s’imposent – à d’autres milieux, voire à d’autres populations. C’est d’ailleurs l’une des réflexions qui ont émergé d’un tout premier Forum sur l’intervention par les pairs, organisé par le GIAP au mois de février 2016 et qui réunissait plusieurs groupes, organismes et acteurs qui souscrivent au modèle d’intervention par les pairs ou qui s’y intéressent. Le GIAP veut multiplier les collaborations, réfléchir à plusieurs et partager le résultat de ces échanges.

S’il est vrai qu’à une époque il fut considéré comme novateur, il faut reconnaître que le modèle d’intervention par les pairs se multiplie aujourd’hui aux quatre coins du monde, adopté par de nombreuses disciplines et répondant à autant de problématiques. Pourtant, ce qu’il met en avant n’a rien de novateur : l’entraide n’est-elle pas un concept vieux comme le monde ?

Notes

1. Dans ce texte, nous ne faisons pas de distinction entre pair et pair-aidant.

2. La nature même d’un projet imposant la stratégie évaluative à privilégier (Miles et Huberman, 2003), toutes celles dont le GIAP a fait l’objet ont favorisé des méthodologies souples, aux orientations formatives et participatives. Les données s’avèrent souvent mixtes (quantitatives et qualitatives), soit chiffrées (jeunes rejoints, âge, activités réalisées, formations reçues, etc.) et descriptives (perception des effets du GIAP par/sur les jeunes, les pairs, les partenaires, etc.). Ainsi, plusieurs démarches évaluatives ont eu recours aux entrevues individuelles et la plupart aux entretiens de groupe (focus group). Mercier et al. (1996) ont proposé plusieurs outils de collecte d’informations, dont un questionnaire sur les connaissances, attitudes et comportements et un journal de bord. Bellot et al. (2006), quant à eux, ont réalisé une enquête de notoriété et exploité les outils de collecte de données instaurés par leurs prédécesseurs et aujourd’hui, toujours utilisés par les acteurs du GIAP.

3. Certains organismes se sont impliqués sur une longue période, dès la naissance du projet, d’autres ont participé pendant quelques années puis se sont retirés, essentiellement pour des raisons relatives à la place du pair dans le projet. Les organismes partenaires actuels sont : CACTUS Montréal; Plein Milieu; CLSC des Faubourgs; Unité d’intervention mobile L’Anonyme; et Médecins du Monde.

4. Le 1er avril 1996, le CLSC Centre-Ville est devenu le CLSC des Faubourgs, à la suite de la fusion avec le CLSC Centre-Sud, pour faire partie plus tard du CSSS Jeanne-Mance, puis, en 2015, du CIUSSS du Centre-sud-de-l’Île de Montréal.

5. Le sigle LGBTQ réfère aux personnes s’identifiant comme lesbiennes, gais, bisexuelLEs, transgenres et queers.

6. Information transmise lors d’un échange informel entre Lucie Biron, l’une des responsables du projet et Julie Leblanc, au cours des périodes d’expérimentation et d’implantation.

Références

Aubry , S. (2012). Jeunes à risque: situation et caractéristiques des jeunes du Plateau Mont-Royal. Rapport d’étude. Montréal, Québec : Plein Milieu.

Bellot, C., Rivard J. (2007). « L’intervention par les pairs : un enjeu pour la reconnaissance », dans E. Baillergeau et C. Bellot, Transformations de l’intervention sociale. Entre innovation et gestion des nouvelles vulnérabilités ? Presses de l’Université du Québec, Montréal, 173-202.

Bellot, C., Rivard, J., Greissler, E. (2010). « L’intervention par les pairs : un outil pour soutenir la sortie de rue », Criminologie, 43(1), p. 171-198.

Bellot C., Rivard J., Mercier C., Fortier J., Noël V., Cimon M.-N. (2006). Le projet d’intervention par les pairs auprès des jeunes de la rue du centre-ville de Montréal : une contribution majeure à la prévention, Rapport de recherche au FQRSC, Collectif des Pairs, Montréal. Repéré à https://www.researchgate.net/publication/267551456_Le_projet_d’intervention_par_les_pairs_aupres_des_jeunes_de_la_rue_du_centre-ville_de_Montreal_une_contribution_majeure_a_la_prevention

Difranco, A. (1993). « Willing To Fight ». Dans Puddle Dive. [album CD] Buffalo, NY: Righteous Babes Records.

Greissler, E. (2007). Entre marginalité et conformité : la construction identitaire des jeunes de la rue. Mémoire de maîtrise, École de travail social, Université de Montréal.

Godrie, B. (2015). Savoirs d’expérience et savoirs professionnels : un projet expérimental dans le champ de la santé mentale. Thèse de doctorat. Département de sociologie, Faculté des Arts et Sciences, Université de Montréal.

Mercier, C., Fortier, J. et J. Cordova (1996). L’intervention par les pairs auprès des jeunes de la rue du centre-ville de Montréal. Rapport remis à la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre. Montréal, CLSC des Faubourgs, et Hôpital Douglas.

Otis, J. (1992). Étude des déterminants psycho-sociaux des comportements sexuels sécuritaires des adolescents et adolescentes fréquentant les organismes communautaires du territoire du département de santé communautaire de l’hôpital Charles Lemoyne. Document synthèse à l’intention des intervenants. Université du Québec à Montréal pour le DSC de l’Hôpital Charles Lemoyne dans le cadre du programme de prévention MTS-SIDA.

Parazelli, M. (2003). « La marginalité serait-elle normale ? », dans V. Rousseau (Dir.)

Indiscipline et marginalité. Actes du colloque, Montréal, Société des arts indisciplinés, 67-87.

Rivard, J. (2007). Le mouvement paradigmatique autour du phénomène des jeunes qui vivent des difficultés : l’exemple du programme Cirque du Monde. Thèse de doctorat, Sciences humaines appliquées, Université de Montréal.

Roy, E., Haley, N., Boivin, J.-F., Frappier, J.-Y., Claessens, C. (1996) Les jeunes de la rue de Montréal et l’infection au VIH. Étude de prévalence. Rapport final, Montréal : Unité de santé publique (Groupe de recherche sur les jeunes de la rue et l’infection au VIH). RRSSSM-C.

Université du Littoral (2015). Perceptions de l’altérité. Journée d’études Jeunes Chercheurs [appel à contribution]. Fabula. La recherche en littérature. Dunkerque.