Le terme de «capacité», qui provient du champ des études sur le handicap (Disability Studies) met l’accent sur le contexte et les conséquences sociales d’une limitation physique, psychique, cognitive, en soulignant la dimension « d’être capable » des individus, de leur pouvoir d’action, leur agentivité. Au-delà d’objets spécifiques, l’idée de capacité mobilise des normes sociales telles que l’autonomie et la responsabilité individuelle. Ces injonctions normatives traversent toutes les formes d’intervention et constituent autant de repères valorisés pour l’individu contemporain.
En mettant de l’avant des méthodologies variées qui recoupent la recherche-action, l’évaluation participative, l’ethnographie, et qui favorisent la réflexivité des acteurs et des pratiques, ce champ s’intéresse plus particulièrement à l’articulation entre les normes sociales et l’intervention autour de personnes considérées vulnérables, inaptes, déficientes, atypiques, dérangeantes ou dangereuses.
Responsables
Lisandre Labrecque-Lebeau
Professeure associée au département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et chercheure au CREMIS, CCSMTL
Guillaume Ouellet
Professeur associé à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et chercheur au CREMIS, CCSMTL