Vue d’ensemble du projet

« Il y a eu suffisamment d’études, de recherches sur les populations autochtones…. N’y a-t-il pas suffisamment d’écrits et de recherches qui montrent que le système de soins n’est pas culturellement sécuritaire? Qu’en pense le personnel qui travaille dans les urgences ? Pourrions-nous plutôt orienter la collecte vers eux ? »   

Coordonnatrice, organisme partenaire autochtone 

Informations sommaires sur le projet

  • Ce projet de 4 ans (2021-2025) a été porté par le CREMIS en étroite collaboration avec les 4 organisations autochtones partenaires suivantes: le Centre d’amitié autochtone de Montréal, le Projet de Travailleurs de Soutien aux Autochtones, le Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke et le Réseau de la communauté autochtone à Montréal 
  • L’objectif de ce projet était de favoriser l’implantation durable de l’approche de sécurisation culturelle au CCSMTL et plus particulièrement dans les urgences hospitalières.  
  • Volet 1 : Effectuer un état des lieux de la sécurisation culturelle au sein des urgences hospitalières telle que perçue par le personnel y travaillant. Ce volet a également compris la tenue de focus groups afin de colliger des données sur la perception des navigateurs et navigatrices de santé autochtone 
  • Volet 2: Développer différents outils de soutien à la pratique des clinicien·nes du CCSMTL  (ex.: capsules vidéo, balados, contenus de formation) pour faire vivre l’approche de sécurisation culturelle dans les différents milieux de pratiques 

Principaux constats du projet  

Écoutez des acteurs et actrices clés ayant participé au projet partager leurs idées :

Messages clés

  • Alors qu’à l’interne, le personnel perçoit plutôt positivement l’état de la sécurisation culturelle au sein des urgences, les représentant·es des Premières Nations, des Métis et des Inuit relatent des situations graves marquant le quotidien des Autochtones lorsqu’ils et elles sont en contact avec les services d’urgences hospitalières ;
  • Plusieurs intervenant·es des milieux autochtones rapportent avoir été témoin de situation où des personnes des Premières Nations, Métis et Inuit n’avaient pas pu accéder à des services d’urgence faute de parler français; 
  • La persistance des préjugés, l’infantilisation des patient·es autochtones sont d’autres éléments rapportés par les membres des organismes autochtones et navigateur·trices en parlant de leurs expériences d’accompagnement dans les urgences.  
  • Saisir toute occasion pour apprendre sur les réalités autochtones et adopter une posture d’ouverture permet de faciliter la rencontre avec les patient·es.

Il est fondamental de poursuivre les efforts pour rehausser les connaissances et compétences en matière de sécurisation culturelle. Cela concerne l’ensemble du personnel, de l’infirmière “plancher” et hauts gestionnaires. 

Pour en savoir plus

  • Résumé du projet : français – anglais (à venir)
  • Rapport complet : français – anglais (à venir)
  • Recension des écrits effectués : français – anglais (à venir)
  • Ligne du temps et principaux jalons du projet au plan de la collaboration (à venir)