Un des rôles de l’intervenantE est de contribuer à la mise en place de conditions qui donnent aux personnes l’opportunité d’expérimenter suffisamment longtemps la vie sous un toit et de « goûter au plaisir d’être en logement ».
- Il s’agit d’offrir l’accès à une expérience qui pourrait, à terme, être significative. À travers les expérimentations de logement et de relogement, les intervenantEs doivent continuer à croire au potentiel des personnes, malgré les difficultés et les échecs.
- L’expérience de l’appartement offre l’occasion de sortir de la survie, d’avoir un temps de répit et, peut-être, de voir sa vie à la rue sous un nouvel angle. Elle peut notamment permettre de renouer avec une fatigue, des besoins, des inaptitudes qui rendent la vie à la rue moins attrayante.
Pour en savoir plus, consultez les récits de pratiques, et notamment
Quand l’appartement rime avec symptômes de la maladie mentale
« Il faut que je respecte son rythme, tout en l’aidant à trouver des moyens.
Les longs délais ne fonctionnent pas. Les non-délais non plus. Il faut savoir doser. »
Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi à intensité variable (SIV), Diogène
Un pied à la rue, un pied en logement: saisir dans l’intervention ce que signifie « avoir un toit » pour des participants
« Sa vie à la rue est structurée. Alors que le logement représente pour lui beaucoup de contraintes, des responsabilités, une perte d’identité et la peur du rejet. »
Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi intensif dans le milieu (SIM), CSSS Jeanne-Mance
De la rue au CHSLD : franchir les barrières de l’itinérance
« Viens un moment où il faut que tu trouves quelqu’un qui croit en toi comme intervenant. J’avais besoin que quelqu’un d’autre fasse du poids. »
Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi intensif dans le milieu (SIM), CSSS Jeanne-Mance