Il faut avoir des attentes et des ambitions pour la personne, sans lui en demander trop.
Par exemple, ça peut vouloir dire…
- Avoir confiance que la personne apprend à travers ses expériences. Le rétablissement n’est pas linéaire. Il n’y a pas de route à suivre.
- Il est important de rappeler aux personnes la nécessité de garder espoir. Et parfois l’intervenantE doit espérer à leur place jusqu’à ce que l’espoir revienne.
- Revoir régulièrement avec la personne où elle veut aller. Faire des bilans avec elle pour rester collé sur ses objectifs et être à même d’apprécier les pas réalisés.
- Dans le contexte d’interventions auprès d’une population cumulant diverses problématiques, certains outils d’intervention aident à mettre l’accent sur les forces des personnes et à se centrer sur l’atteinte de petits objectifs.
- Il ne faut ni perdre espoir, ni mettre la barre trop haute. Si les objectifs sont trop grands, intervenantE et usagerE risquent de se décourager et de se désintéresser du suivi.
- Les chefs d’équipe ont un rôle important à jouer pour que les intervenantEs gardent les personnes au centre de l’intervention et pour recadrer les attentes des intervenantEs.
Pour en savoir plus, consultez les récits de pratiques, et notamment
Faire vivre le rêve : accompagner un retour aux études malgré le scepticisme des professionnels autour d’une personne
« Notre but dans l’intervention est de laisser la nouvelle personne émerger. Nous ne savons pas ce que sera le résultat : il faut se laisser surprendre. » Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi à intensité variable (SIV), CSSS Jeanne-Mance
Face à l’agressivité : sortir des cadres établis
« Si un jour nous pouvons prendre un café avec lui, que nous le terminons et que nous nous saluons en quittant les lieux, nous serons à des années-lumière de là où nous étions au départ du suivi. » Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi à intensité variable (SIV), CSSS Jeanne-Mance