Accompagner et « faire avec » créent des contextes d’intervention qui facilitent la connaissance de la personne à la rue et le développement du lien de confiance.
Par exemple, ça peut vouloir dire…
- Que ce soit lors d’un déplacement en voiture ou à pied, l’accompagnement permet des échanges dans un contexte plus informel qui contraste avec le cadre formel et parfois intimidant d’un entretien dans un bureau.
- L’accompagnement constitue un lieu privilégié d’observation qui permet de mieux saisir la réalité au quotidien de la personne en situation d’itinérance et de ses besoins réels, de cibler les personnes-pivots dans son entourage et d’évaluer ses capacités à fonctionner de façon autonome.
- Cheminer avec la personne, c’est-à-dire « faire avec » dans une démarche importante pour elle plutôt que « pour » la personne amène une relation plus égalitaire qui facilite le rapprochement.
Pour en savoir plus, consultez les récits de pratiques, et notamment
Accompagner la sortie de la rue d’un homme psychotique dont on ne connaît ni l’identité, ni l’histoire
« Nous avons continué de le visiter sous sur arbre pendant des mois sans connaître son nom.»
Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi intensif dans le milieu (SIM), CSSS Jeanne-Mance
Accompagner vers les services une dame qui voit des anges
« Il y a un équilibre à garder entre entrer dans le délire de quelqu’un et s’y laisser absorber. Il faut travailler avec la partie de la personne qui est en contact avec la réalité. »
Projet Chez soi à Montréal
Équipe de suivi à intensité variable (SIV), Diogène