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« Quand je suis arrivée au Québec, j’avais plus de contraception parce que je n’avais aucune idée de comment m’en procurer. »
Le contrôle de la fécondité, pour les femmes qui ne souhaitent pas être enceintes, n’est pas chose aisée : obtenir de l’information sur les méthodes contraceptives, une prescription si nécessaire, assumer le coût d’une pilule ou d’un stérilet, négocier le port du condom avec un partenaire, subir les inconvénients d’une méthode, etc., sont quelques exemples des tâches et coûts associés à l’exercice des droits reproductifs. Or, cette charge contraceptive est souvent plus lourde à porter pour les femmes ayant eu un parcours migratoire.
Ce Midi du CREMIS analysera en quoi le fait d’avoir connu un parcours migratoire influence les pratiques contraceptives, et identifiera les obstacles rencontrés par les femmes immigrantes souhaitant contrôler leur fécondité. Différentes barrières viennent en effet restreindre l’exercice d’une autonomie au plan procréatif : coût de la contraception, manque d’informations, complexité des parcours de soin, communication et lien de confiance à améliorer…Il s’agira par ailleurs de repérer les leviers d’accès aux soins de santé reproductive[AG1] et de réfléchir aux manières d’adapter les pratiques aux réalités de ces néo-Québécoises, tout comme aux moyens d’actions pour agir au niveau structurel.
Les réalités des femmes immigrantes étant très diverses, selon leur statut de résidence et leurs conditions de vie, diverses situations seront abordées : nous discuterons des obstacles et pistes de solution pour les femmes exclues d’une assurance maladie, mais aussi pour celles bénéficiant de la RAMQ – cette couverture ne suffisant pas à garantir un accès aux soins contraceptifs.
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